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Abel LEFEL FERNÁNDEZ

Écrits

2020

Un court récit se déroulant dans l'univers de Warhammer 40.000, sous la forme du journal d'un inquisiteur. En anglais.

Lien vers le récit

2019

Un texte visant à présenter la personnalité du leader de ma sous-faction de Warhammer 40000 (dont j'ai créé l'histoire). En anglais.

The blast door leading to the control room slowly opened, revealing a myriad of blinking lights and flashing holo-screens. A handful were manned by lower Magi, but most were directly interfaced with by the many mechadendrites connected to a crooked figure in the center of the room. It probably looked far more human once, before it became this bulging amalgam of hundreds of mechanical augmentations, most probably redundant. Asar Immaru, sorcerer of the Thousand Sons, once looked more human too, before his eyes took the likeness of the star-filled nights of his homeworld, and dark wings sprouted from his back.
"Arachnos", he said.
"Magos Arachnos", said the thing, turning to face the sorcerer. Its voice was hoarse and deep, and his tone mechanical. If one was careful, they could notice some flesh yet unremoved within the depths of the machine, traces of the human that Arachnos once was.
"I see that you have augmented yourself further, Magos. Do you not desire to retain any piece of your being?"
The Magos looked up at the marine for a few seconds. "Our flesh is a weakness, Asar. I do my best to rid myself of it before it becomes my end. I expect that you do not perceive the logic behind this."
The response came quickly. "Yet humanity is found in the flesh, as it contains the building blocks of life. Flesh can be weak, but it only forces one to focus on the mind"
An optical mechadendrite stopped its task and turned to observe the Astartes. "So that is what you are getting at, sorcerer. I was wondering if the almost 3 meter tall, acid-spitting, memory-eating creature before me was trying to argue in favour of a frail body. That is always what you end up getting at, isn't it? You focus too much on your craft."
"Just as you focus on yours,'' responded the sorcerer. "I appreciate your efforts to enhance your mind as well, but the truth is that the next step for humanity lies in psychic power. Such a great source of power, so many wonders that can be achieved, today only to a few. But someday perhaps..."
Arachnos interrupted him, clearly displeased by this line of thinking. "I do hope that you do not believe endless philosophising is enough payment for the maintenance of a fleet, son of Magnus."
Asar smiled. "Of course not, Magos. My retinue is in possession of the object, I would be most grateful if you let them in."

Less than a second later, the strange biomechanical creations guarding the door stood aside, revealing 9 cultists, 2 of which carried a great gilded casket. It was covered in fine detail, strange shapes seemingly depicting nothing in particular, at least to those who could not apprehend its carefully created patterns. It was the size of a small adult in length, and heavy enough that its two carriers struggled to keep composure.
"As you did not specify, I allowed myself to peer into it.'' the sorcerer said, disregarding the Magos' irritated expression. "I am certain that the secrets it holds will be most useful to your research. As a celebration of our long-lasting collaboration, I have taken great care to ward it against the influence of the warp, though I cannot make such protection last forever."
The two cultists carrying the artifact left it before Arachnos. They wore black robes, whereas the attire of their brethren was tinted a deep shade of purple. The followers of Asar Immaru stood back, waiting for more instructions.
"Unfortunately, I cannot bore you any longer, as I have many things to attend to while repairs are ongoing," declared the legionnaire. "I will be on my way."

As he walked towards the door of the room, the cultists left space for him to pass. Before leaving, he looked back. He disliked leaving such a precious discovery to the dark mechanicum, but Forge World Ankalados was vital to their travels outside of the Eye of Terror, and staying on good terms with them was primordial. He put his hands on the shoulders of the mortals who carried it to the Magos. Their names, he recalled, were Harland and Eveline.
"Every sacrifice will count,'' he whispered, as much to them as to himself. "Every single one."

2016

Un court texte écrit durant une visite à Londres, inspiré par la présence à la Galerie Nationale d'Art d'un rat.

Une ombre. Filant telle une comète dans la nuit. Non point céleste néanmoins, mais sombre, sombre comme le vide qui empli les cœurs des âmes désertées par la grâce de Dieu. La bête ignoble dont je n'avais pas encore vu l'immonde visage s'infiltra, se tordant et se retordant de façon inhumaine, dans un orifice obscur. Je toisais d'un regard attentif l'antre de ce monstre à sept têtes et à dix cornes, mais celle-ci ne se montra pas à la lumière. À peine eu-je relâché mon attention, seule raison pour laquelle le démon attendait sournoisement, qu'il surgit à nouveau! Et je le vis.

Des yeux écarlates forgés dans le feu même des enfers! Velu comme les plus terribles monstres du Malin! Il courait, que dis-je, il s'élançait, il bondissait dans sa folie meurtrière à l'aide de ses quatre pattes difformes vers sa prochaine proie innocente!
Sa queue terrifiante battait l'air tel un démoniaque et infâme fouet! Tel était ce monstre, tel était cet émissaire de Satan, qui se fondit à nouveau dans les ténèbres.

2011

Je rentrais chez moi, épuisé du travail de cette journée; je m’intallai dans mon fauteuil et ouvris “Le Progrès” de ce jour. À la une:
“étranges disparitions”: “D’étranges disparitions se sont produites hier, la nuit du vingt-neuf Décembre. Voici les noms de certains disparus:”

Je lisais cette liste lorsque je tombai sur un nom: Thibaut Zola! Mon ami avait disparu!? Je courus chez lui, atterré par l’idée qu’il ne soit plus de ce monde. Arrivé chez lui, je sonnai. Pas de réponse. Je répétais l’opération, toujours sans percevoir un seul signe de vie. Je me servis de mon double de la clé pour entrer. Je fouillai la maison, sans le trouver, puis je sortis en fermant à double tour. Je devais m’y résoudre, mon amis avait bel et bien disparu.

Je rentrais chez moi, désespéré, lorsque je sentis qu’on me suivait du regard. Pourtant le seul être humain en présence était représenté sur un affiche publicitaire. J’accélérai mon pas. Un chat passa à côté de moi. Mais sur le mur, son ombre apparaissait comme celle d’un tigre menaçant. Je courus jusque chez moi et m’enfermai à double tour. J’allai dans ma chambre, dont le plafond était orné d’une reproduction de celui de la Chapelle Sixtine. D’un seul coup, les personnages se mirent à bouger. Dieu discutait avec l’Homme, pendant qu’un ange buvait du thé avec Saint-Pierre. Je crus être en proie à une vision, mais je n’eus pas le temps de vérifier, car je m’endormis vite.

Le personnage de l’affiche publicitaire me sautait dessus. La vision se transforma. Le chat prenait la forme de son ombre et m’attaquait.
Je me réveillai, atterré par ces visions d’horreur, puis j’allai au travail. Je passai ma journée, mon crayon tremblant dans ma main.
Le soir, je rentrais chez moi. En arrivant, un tableau me dit “Ce soir, Tristan, aux douze coups de minuit”. Cette nuit. j’étais atterré. Il allait être minuit.

Premier coup. J’eus l’impression de sentir le souffle glacé de la mort, comme si elle me frôlait, puis me tâtait de ses doigts squelettiques. Six coups. J’eus voulu résister, mais j’étais déjà parti. Douze coups. Je paraissais m’éloigner de mon corps et de ma vie, qui semblait disparaître dans les ténèbres. C’était comme si la mort m’attirait, et je me sentais aspiré par ce trou béant qui semblait s’ouvrir devant moi. Je vis un point de lumière apparaître devant moi. Et lorsque je le touchai, je continuai ma chute en direction de mon lit. Lorsque je retombais sur lui, je me réveillai en sursaut.

Je pensais que tout ceci n’était qu’une vision, mais cependant, il subsistait en moi ce froid glacial, comme si la mort me regardait encore, se maudissant de n’avoir pu me happer.
J’allai voir Thibaut, qui était chez lui; il me dessina les ombres étranges qu’il avait vu hier. Cependant, ce furent les traits de la mort qui apparurent. Je rentrais chez moi, ne sachant quoi penser.

Je repris ma vie, toujours atterré par cette nuit.